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Cas Particuliers


Les tsunamis

Des TPE entiers étant consacrés à l'étude des tsunamis, nous ne traiterons le sujet que d'un point de vue global :

Définition :
Le mot "tsunami" désigne étymologiquement une vague arrivant dans un port (du japonais tsu : port et nami : vague).
Il s'agit d' une onde marine exceptionnelle déclenchée par un séisme ou tout autre événement pouvant y être associé ( subduction de plaques sous-marines, glissements de terrains, éruptions volcaniques sous-marines, mouvements de très grande masse se déversant dans la mer (débris volcaniques), explosions nucléaires, chute d'un météorite etc. )
On lui attribue parfois des appellations ambiguës : vague marine sismique car les séismes sont la première cause de leur déclenchement, ou raz de marée, même si les tsunamis n’ont rien à voir avec la marée...
D’une façon générale les tsunamis sont habituellement générés par de grands tremblements de terre sous-marins (magnitude > 7) très peu profonds (profondeur < 50 km).
Il n'y a pas de règle absolue sur la relation tsunami - magnitude du tremblement de terre; ce sont des lois empiriques propres à chaque région géographique.

 

Un tsunami est un soliton : c'est une onde qui se propage en ignorant les lois classiques de la dispersion de l’énergie. En règle générale, cette onde est suffisamment intense pour exciter un effet non linéaire qui va compenser l’effet normal de dispersion de l'énergie.  L'énergie, par le phénomène non linéaire, crée un puits de potentiel dans son milieu de propagation. Ce puits piège l’énergie et l’empêche de se disperser. Bien après l’observation en 1850 par Scott-Russel de ce phénomène spectaculaire par une vague dans un canal, on se rend compte que ces paquets d’énergie pouvaient subir des forces qui leur donnent des propriétés matérielles. Bien souvent, dans la physique, la présence de solitons provoque des phénomènes non réversibles, destructions ruptures...
Un tsunami perd donc très peu d'énergie au cours de sa propagation et est d'autant plus destructeur quand il déferle... 

On les trouve dans tous les océans, surtout dans le Pacifique qui est notamment délimité par la Ceinture de Feu, et dans certaines mers comme la Méditerranée.

Au large, les tsunamis se propagent très rapidement. En effet, ce sont des ondes longues ( voir types d'ondes ) et leur  vitesse  est proportionnelle à la profondeur de l'océan.  Au large, la profondeur de l'océan est en moyenne de 4000 m et les tsunamis se propagent avec une vitesse de 200 m/s environ, ce qui correspond à 700 km/h.  En se rapprochant des côtes, les tsunamis ralentissent car la profondeur de l'océan diminue

La quantité d'énergie présente dans un tsunami dépend de la vitesse de l'onde et de son amplitude.

Par conséquent, en se rapprochant des côtes, la vitesse du tsunami va diminuer, mais pour maintenir son flux d'énergie constant, son amplitude va augmenter de façon considérable. Ainsi, un tsunami sera quasiment imperceptible au large, mais son amplitude pour atteindre rapidement 10, 20  voire même 30 mètres en arrivant près de la côte.

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Cette vague très haute, très énergétique et très rapide est donc capable de créer des dégâts considérables lorsqu'elle atteint, quasiment par surprise, les côtes souvent très peuplées du Pacifique.


Les ravages d'un tsunami


Les différents types de déferlements

 

Les Mascarets

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Anecdotes

Le tsunami le plus fort qui ait été répertorié dans l'histoire a été produit par l'éruption d'un volcan en 1883. Il a atteint une hauteur de 35 mètres et a coûté la vie à 36 830 personnes. Dans l'océan Pacifique, quatre tsunamis dont la hauteur dépassait les 30 mètres ont été mentionnés depuis 634 av. J.C.. Dans l'océan Atlantique, un très important tsunami a été observé à la suite d'un tremblement de terre près de Lisbonne au Portugal.

 

 

 

 

 

 

 
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